Le dark pattern est le côté pas très joli-joli du web, il s’agit de l’ensemble des techniques utilisées par les créateurs d’applications pour nous orienter vers des choix qu’ils considèrent comme les « meilleurs ». Ces techniques peuvent être visuelles ou fonctionnelles.
Un exemple auquel nous sommes confrontés tous les jours, c’est l’acceptation des cookies quand on arrive sur un site. Vous n’avez jamais remarqué que le « Accepter tous les cookies » est très souvent en très gros et en couleur alors que le « Continuer sans accepter » est tout mini et un simple lien, tout discret, presque invisible.
Autre exemple, créer un compte sur un réseau social, facile ! En deux clics c’est fait et la plupart propose même la création avec son compte Google, histoire de nous éviter les manipulations inutiles ! En revanche, avez-vous déjà essayé de supprimer votre compte Facebook ? Le parcours du combattant ! On ne parle même pas de la suppression du compte Amazon, accessible dans aucun menu, il faut faire une recherche via le moteur de recherche.
On parle également de dark patterns pour ces « petits mensonges » qui apparaissent quand vous faites votre shopping en ligne ou que vous cherchez à réserver votre location de vacances.
Si si, vous avez déjà vu ces messages qui ont vocation à vous précipiter dans un état d’urgence et de stress :
- « 31 personnes regardent actuellement cet article »
- « 17 personnes s’intéressent à cette offre d’hébergement »
« La CNIL fait partie des agences qui ont adopté une ligne dure, en ordonnant que le refus doive être aussi simple que l’acceptation » Peter Eberl, directeur adjoint cybersécurité et protection des données personnelles au sein de la Commission européenne, pendant une table ronde sur les dark patterns.
Il semble qu’il y ait encore un peu de boulot …